RESUME
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, du haut de ses seize ans, Robert fuit le destin qui l’attend à la mine et s’élance à travers la campagne anglaise avec une seule idée en tête : voir la mer. De ferme en ferme, il échange chaque soir le gîte et le couvert contre de menus travaux, jusqu’à ce que ses pas le mènent au cottage de Dulcie, perdu dans les herbes folles et la vigne vierge. Bohème et indépendante, à l’aube de la cinquantaine, elle y vit seule. Alors que tout les oppose, l’amitié qui naît entre eux modifiera profondément leurs destins. Si Dulcie fait découvrir à Robert la littérature, la gastronomie et un monde d'idées dont il ignorait l’existence, ce dernier l’amène doucement, en exhumant un manuscrit oublié, à affronter les drames de son passé.
Dialogue subtil entre deux classes sociales et deux générations, roman d’apprentissage d’une délicatesse rare, Au large est une ode à la nature, à l’art et à la liberté.
CE QUE J'EN AI PENSE
J'ai été déçue par ce roman dont j'avais lu une excellente critique. Au large nous raconte donc l'histoire de Robert qui ne sait pas très bien ce qu'il veut faire de sa vie mais qui sait qu'il en veut plus, raison pour laquelle il quitte son village minier. Sa rencontre avec Dulcie va être déterminante. En effet, celle-ci ne ressemble pas aux personnes auxquelles il a l'habitude d'être confronté. Elle n'a pas la langue dans sa poche et a côtoyé un milieu intellectuel très libre. Elle partage sa philosophie avec le jeune homme avec son franc parler. Celui-ci s'éveille à la vie au cours de cet été passé à réparer le cottage, à débroussailler le jardin, à prendre des bains de mer, à lire de la poésie, à écouter les dissertations de son hôte et à déguster de copieux repas, luxueux pour cet adolescent habitué au régime d'après-guerre. Le scénario n'est pas inintéressant et le résumé de ce livre me paraissait prometteur. Je m'attendais à un roman doux, contemplatif, porté par une belle écriture. Mais, je me suis surtout profondément ennuyée pendant une grande partie du livre. En effet, le rythme est lent, trop lent et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de passages à vide sans qu'ils soient compensés par une écriture particulièrement poétique. Il n'y a que la fin du livre qui m'a paru touchante mais l'intrigue prend beaucoup trop de temps à se mettre en place à mon goût, avec des descriptions et dialogues de départ peu captivants. Le personnage de Robert m'a semblé manquer de profondeur et je pense que celui de Dulcie aurait pu être plus développé. De même, j'aurais aimé des descriptions avec plus de relief, plus de beauté et de couleur faisant appel à nos sens qui nous auraient permis de nous immerger dans cet été anglais. Pas convaincue donc par ce roman qui ne m'a pas fait grande impression.
SUMMARY
After all, there are only a few things truly worth fighting for: freedom, of course, and all that it brings with it. Poetry, perhaps, and a good glass of wine. A nice meal. Nature. Love, if you're lucky.
One summer following the Second World War, Robert Appleyard sets out on foot from his Durham village. Sixteen and the son of a coal miner, he makes his way across the northern countryside until he reaches the former smuggling village of Robin Hood’s Bay. There he meets Dulcie, an eccentric, worldly, older woman who lives in a ramshackle cottage facing out to sea.
Staying with Dulcie, Robert’s life opens into one of rich food, sea-swimming, sunburn and poetry. The two come from different worlds, yet as the summer months pass, they form an unlikely friendship that will profoundly alter their futures.


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