12/06/2016

Alice de l'autre côté du miroir/Alice through the looking glass, réalisé par/directed by James Bobin

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Synopsis


Les nouvelles aventures d'Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maître du Temps. 


Ce que j'en ai pensé


J'avais adoré le premier film réalisé par Tim Burton dont je vous avais fait la critique ici. J'ai cependant été déçue par ce deuxième film. J'avoue que j'en attendais beaucoup, le premier film faisant partie des mes films préférés. J'avais peut-être placé la barre un peu haut. Toutefois il me semble tout de même que l'alchimie du premier film est loin d'avoir été recréée. 
L'histoire est prometteuse : Alice retourne au pays des Merveilles pour sauver le Chapelier Fou. Pour cela, elle va devoir remonter le temps ce qui ne plaira pas forcément au Maître du temps, un homme imbu de sa personne, autoritaire et insensible - la seule personne à laquelle il est sensible est la Reine Rouge, je ne suis pas sûre que ce soit un signe de lucidité -. 
Je n'ai pas particulièrement apprécié ce personnage du Maître du Temps, je l'ai trouvé assez bête en fait et faible. Il est à noter que j'ai adoré son château-horloge visuellement très réussi. La Reine Rouge est égale à elle-même, hystérique, puérile et dictatoriale. Cependant, nous allons en apprendre plus sur son passé et découvrir que sous le masque de folle avide de pouvoir se trouve en réalité un être humain complexé et traumatisé par son enfance. Ce mal-être suggéré dans le premier film nous est ici entièrement expliqué. Le mystère est levé. Parlons du mystère justement. Il n'y a plus de mystère dans ce film. Il est également beaucoup moins sombre que le précédent. Or, c'était cette part obscure qui m'avait beaucoup plu dans le premier film. 
Ensuite, nombre de personnages ont été délaissés : le lièvre de Mars, la souris, le chat et Absolem apparaissent mais semble-t-il juste pour apparaître. Ce que j'ai trouvé dommage étant donné que ce sont justement ces personnages loufoques, terriblement drôles et profonds malgré tout que j'avais appréciés dans le premier film. Le Chapelier fou lui-même a perdu de sa force, de sa folie, de son dynamisme. Effectivement, il est malade au début de l'histoire mais je pense qu'on aurait pu lui redonner de son énergie ensuite.
En fait, si je résume, il manque à ce film une étincelle de folie, de la profondeur. Alice même m'a déçue. Elle se place ici en véritable héroïne invincible ce qui me dérange un peu. Je dois avouer que j'avais beaucoup aimé ses doutes dans le premier volet. Ensuite toute la partie philosophique si on peut dire est une pâle copie du premier film. Je n'ai pas vu grand chose de nouveau si ce n'est la réflexion sur le temps que j'ai trouvée rapide et pas assez approfondie. 
Bref cette critique est assez négative ainsi. Il faut que je vous parle des bons côtés de ce film qui était loin d'être déplaisant malgré tout ce que je viens de dire. J'aime beaucoup ce monde loufoque et merveilleux. Visuellement, c'est superbe. L'histoire est épique et fait rêver. J'apprécie toujours autant la désinvolture d'Alice, sa fougue et son ton sarcastique, son intelligence également. J'ai été très amusée de revoir cet homme qu'elle avait éconduit toujours aussi imbu de lui-même et antipathique. J'ai ri avec l'un de ses collaborateurs lorsqu'Alice se moque ouvertement de lui (d'ailleurs, une romance entre Alice et ce jeune homme n'aurait-elle pas pu être développée ? Désolée c'est mon côté romantique qui s'exprime). Helena Bonham Carter est toujours aussi charismatique à l'écran (j'adore cette actrice pas vous ?). Je tiens aussi à noter que j'ai apprécié l'allusion aux œuvres d'Arcimboldo (pour ceux qui ne connaissent pas, sortez un peu le dimanche ! ). Bref, c'est donc un film plaisant, rêveur qui manque seulement de panache pour égaler le précédent. 


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Synopsis


Alice returns to the whimsical world of Wonderland and travels back in time to help the Mad Hatter. 



My thought


 I loved the first film directed by Tim Burton upon which I had made a review here. However, I was disappointed by this second film. I admit that I had high expectations, as the first film is part of my favorite films ever. Maybe my expectations were too high. However it seems to me that the alchemy of the first film is far from being recreated. 
The story is promising: Alice returns Wonderland to save the Mad Hatter. For this, she will have to time travel what will not necessarily please the Master of Time, a man, full of himself, bossy and insensitive - the only person to whom he is sensitive is the Red Queen, I'm not sure it is a sign of lucidity -. 
I did not particularly like the character of the Master of Time, I found him quite stupid and actually weak. Note that I loved his very castle-clock, beautiful visually. The Red Queen is equal to herself, hysterical, childish and dictatorial. However, we will learn more about her past and discover that under the mask of a mad woman is actually a complexed human being traumatized by her childhood. This malaise suggested in the first film is here fully explained. The mystery is lifted. Let's talk about the mystery. There is no more mystery in this film. It is also much brighter than the last film. Or it was precisely this dark side that I liked in the first film. 
Then a great number of characters have been abandoned: the March Hare, the mouse, the cat and Absolem appear but it's like they appear to appear, they're not given a real role. What I found a shame since it is these zany characters, terribly funny and nonetheless very interesting and complex that I had enjoyed in the first film. The Mad Hatter himself has lost its strength, its madness, its dynamism. Indeed, he is sick at the beginning of the story but I think they should have given him back his energy then. 
In fact, if I summarize, it lacks that film a spark of madness, some depth. Alice even disappointed me. She goes here as a real invincible heroine what bothers me a little. I must admit that I really liked her doubts in the first part. She was much like us back then. It was easier to identify with her. Then all the philosophical part so to speak is a pale copy of the first film. I have not seen much new except the thought about time, this thought I found quick and not enough deep. 
Anyway this review is rather negative. I must speak of the good things of this film that was far from unpleasant despite everything I just said. I love this wacky and wonderful world. Visually, it's stunning. The story is epic and inspiring. I still enjoy the casualness of Alice, her spirit and her sarcasm, her intelligence also. I was very amused to see the man she had spurned still imbued with himself and rude. I laughed with one of his employees when Alice openly mocks him (incidentally, a romance between Alice and the young man couldn't have been developed? Sorry it's my romantic side that expresses). Helena Bonham Carter is still as charismatic on the screen (I love this actress don't you?). I also want to note that I appreciated the reference to the works of Arcimboldo (for those who do not know, get some time!). In short, so it is a pleasant film, dreamy who only lacks of panache to match the previous one.

2 commentaires:

  1. J'avais adoré le premier, et j'aurais voulu voir le second, même si ton avis me refroidit un peu ^^ Il n'empêche, j'essayerai quand même de le voir, pour me forger mon propre avis!
    J'aime beaucoup la manière dont tu écris tes chroniques :)

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  2. Si tu le vois, j'aimerais avoir ton avis ;) Merci pour tous tes commentaires, ça fait plaisir !

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