21/10/2017

Blade Runner 2049, réalisé par/directed by Denis Villeneuve


Synopsis


Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...


Ce que j'en ai pensé


N'ayant pas aimé le précédent, je ne m'attendais pas à aimer celui-là. J'espérais simplement que cette nouvelle version serait plus rythmée étant donnée qu'elle est plus moderne. En effet, cette nouvelle version est plus en accord avec les films actuels, plus dynamique. Cependant, le réalisateur est resté quand même assez fidèle au ton donné par le film précédent. Le rythme reste assez lent par moment. Ce nouveau volet de Blade Runner est très poussiéreux et brumeux, très pollué. Encore une fois, les personnages sont assez glaçants, avares de paroles. Il règne une atmosphère très glauque un peu moins que dans la version de 1982 cependant il me semble. Il y a un peu plus d'amour dans cette version. Un amour assez atypique à l'ère des hologrammes et du tout numérique. Ce film est moins énigmatique que le précédent, plus compréhensible. Il est aussi visuellement recherché que l'original avec une omniprésence d'un virtuel coloré et rêveur qui s'oppose à un réel sombre et délabré. On pourrait trouver cette science-fiction/dystopie hypnotique. Pour ma part, ce monde sordide et artificiel où l'humain a voulu surpasser Dieu et s'est détruit au passage me répugne. L'histoire ne m'a pas passionnée. J'aime être touchée, enchantée, émerveillée, bouleversée par un film. J'ai besoin de héros à admirer ou de quelqu'un à qui s'identifier ou d'un témoignage historique. Ici, on a qu'une humanité sur le déclin, brisée, poussiéreuse, au bord de l'extinction. Ce film est certainement un film réussi mais il ne me plaît pas pour autant.


Synopsis


A young blade runner's discovery of a long-buried secret leads him to track down former blade runner Rick Deckard, who's been missing for thirty years


My thoughts

As I didn't like the previous one, I wasn't expecting much of this one. I simply hoped this new film would have more rythm giving it's more modern. Indeed, this new version is more in line with nowadays' films. It's more dynamic. However, the director stayed close to the previous film. The rythme stays quite slow sometimes. 
This sequel of Blade Runner is very dusty and foggy, very polluted. Once again, the characters are chilling and speak little. There is a glaucous atmosphere, a little less glaucous than the one of the previous film I think. There is more love. An uncommon love in this all digital era. This film is less enigmatic than the former one, more understandable. It's as visually worked on as the original with an omnipresence of a colored and dreamy virtual that opposes to a dark and tumbledown reality. One could find this SF/dystopia hypnotic. As for myself, this sordid and artificial world where the human being is willing to overcome God and destroyed himself in the process disgusts me. The story didn't fascinate me, it's quite the opposite. I like to be touched, enchanted, amazed, upset by a film. I need a hero to admire or someone to identify to or a historic testimony. Here, you only have a humanity on the decline, broken into pièces, dusty, on the verge of extinction. This film is certainly well made one but it doesn't make me like it.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire