05/05/2018

Ready Player One, réalisé par/directed by Steven Spielberg


SYNOPSIS


2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant. 


CE QUE J'EN AI PENSE


Steven Spielberg a beau avoir 71 ans, il ne cesse de démontrer son génie avec la fougue de la jeunesse. Il fait de Ready Player One un univers fantasmagorique, un spectacle extraordinaire fascinant. Il nous plonge dans une aventure jubilatoire et exaltante avec des effets spéciaux impressionnants, un scénario visionnaire (auquel a participé l'auteur du roman dont est inspiré cette œuvre cinématographique) et des acteurs attachants. C'est un éblouissement permanent.
L'histoire est passionnante. Cette quête, qui n'est pas sans rappeler la fameuse quête du Saint-Graal transposée à un monde futuriste virtuel, nous emmène dans un fabuleux voyage à travers un grand rêve. Il y a un foisonnement d'idées, témoignant d'une imagination sans borne, d'une créativité extravagante et juvénile. On se plait à se perdre dans les hommages à la pop culture, les défis délirants que doivent relever les personnages. On s'identifie à ce groupe de jeunes, qui, au départ, n'avaient rien de héros. Une bande d'ados portés par des rêves, des espoirs immenses. Que les souffrances qu'ils ont vécues ont armé de courage, de persévérance et de témérité. Même l'instigateur de cette épopée, le fameux James Halliday a tout de l'anti-héros, du geek timide asocial.
Dans l'Oasis, ce jeu vidéo qui tient plus du monde parallèle que du simple jeu d'arcade, ils peuvent être qui ils veulent, leurs avatars se transformant à leur guise. L'Oasis permet à celui qui se sent tout petit de se sentir tout puissant, de devenir celui que l'on rêve d'être mais que l'on ne sera jamais. Un fantasme dangereux. Car on oublie de vivre dans la réalité.
Ready Player One jongle entre le virtuel et le réel, entre le rêve et le concret avec virtuosité. Accompagné d'une bande son épique, ce récit visuel et sonore nous emporte dans cette aventure à un rythme effréné et étourdissant. C'est grandiose avec des scènes drôles, des scènes touchantes, des scènes héroïques, des scènes poétiques, des scènes trépidantes.
Le double affrontement des obstacles virtuels et des méchants réels menés par un homme avide de pouvoir va pousser nos héros à se dépasser, à se transcender pour devenir ceux qu'ils ont toujours rêvé d'être. Il y a donc plusieurs quêtes qui s'entremêlent : argent, pouvoir, gloire et pour finir vérité, bonheur et espoir.
Ready Player One est une odyssée futuriste, ode aux créations pop qui se hisse sans mal à la hauteur des grands du cinéma, un film onirique, ahurissant, sensationnel et ébouriffant. Un coup de maître.


SYNOPSIS


When the creator of a virtual reality world called the OASIS dies, he releases a video in which he challenges all OASIS users to find his Easter Egg, which will give the finder his fortune.


MY THOUGHTS


Steven Spielberg may be 71 years old, he continues to demonstrate his genius with the passion of a young man. With Ready Player One he creates a phantasmagorical universe, a fasinating and extraordinary show. It pluges us into a jubilant and exhilarating adventure with impressive special effects, a visionary scenario (to which the author of the novel which inspired the film participated) and endearing actors. It is a permanent wonder. 
The story is exciting. This quest, which has similarities with the famous quest for the Holy Grail transposed to a virtual futuristic world, takes us on a fabulous Journey through a great dream. There is a plethora of ideas, showing a boundless imagination, an extravagant and juvenile creativity. We like to get lost in homage to pop culture, in the crazy challenges that the characters have to face. We identify with this group of young people who initially had nothing of heros. A bunch of teeangers carried by dreams and immense hopes. Whose sufferings they have experienced armed them with courage, perseverance and temerity. Even the instigator of this epic, the famous James Halliday has everything from the anti-hero, a timid asocial geek.
In the Oasis, this video game that is more a parallele world than a simple arcade game, they can be whoever they want, their avatars changing as they please. The Oasis allows the one who feels very small to feel powerful, to become the one they dream to be but that they will never be. A Dangerous fantasy. Because we forget to live in reality. 
Ready Player One juggles the virtual and the real, the dream and the concrete with virtuosity. Accompanied by an epic soundtrack, this visual and sonorous narrative takes us on this adventure at a frantic and dizzying pace. It's great with funny scenes, touching scenes, heroic scenes, poetic scenes, hectic scenes. 
The double confrontation of virtual obstacles and real villains led by a man hungry for power will push our heroes to surpass themselves, to transcend themselves to become those they have always dreamt of being. So there are several quests intertwined: money, power, glory and finally truth, happiness and hope.
Ready Player One is a futuristic odyssey, ode to pop creations that sees itself being risen up to the height of great films. A dreamlike, breathtaking, sensational and disheveling masterpiece.

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