Cruella - Craig Gillepsie

 CRUELLA REALISE PAR CRAIG GILLEPSIE

Estella n'est pas une enfant comme les autres. Elle est brillante, rebelle, unique en son genre. Lorsqu'elle devient orpheline dans des circonstances tragiques, Estella s'installe à Londres où, avec deux gamins des rues, elle vit du fruit de leurs larcins. Néanmoins, Estella rêve d'une autre vie : travailler dans la mode. Son rêve finit par se réaliser le jour où elle est repérée par la baronne de la mode. Les créations d'Estella rencontrent un franc succès. Mais Estella a deux visages et lorsque de sombres révélations sont faites, c'est le visage machiavélique de Cruella qui l'emporte. 

Cruella est un film délicieusement excentrique. J'ai eu peur au début que le film verse complètement dans le ridicule. Mais la barre est redressée et on se laisse gagner par le tourbillon de Cruella incarnée par Emma Stone avec panache. Oubliez la méchante du dessin animé, Cruella n'est pas une vraie méchante : elle est machiavélique, un peu (beaucoup) dingue, enflammée mais c'est surtout une jeune femme ingénieuse modelée par ses souffrances. La véritable méchante de ce film est en réalité la baronne qui finalement se rapproche presque plus du niveau de méchanceté de la Cruella du dessin animé. Baronne jouée par Emma Thompson absolument géniale dans ce rôle. Les deux femmes s'affrontent dans un duel qui n'est pas sans rappeler celui du Diable s'habille en Prada mais dans une mise en scène déjantée et survoltée. La bande-son est parfaite. Cruella est une pépite visuelle, complètement folle et réjouissante. Pas un grand film mais un spectacle qui vaut le coup ne serait-ce que pour ses costumes extraordinaires. Un film qui ne manque pas de style. 

CRUELLA DIRECTED BY CRAIG GILLEPSIE

Estella is not like other children. She is brilliant, rebellious, one of a kind. When she becomes an orphan in tragic circumstances, Estella settles in London where, with two rascals, she lives off the fruit of their theft. Nevertheless, Estella dreams of another life: working in fashion. Her dream comes true the day she is spotted by the fashion baroness. Estella's creations are very successful. But Estella has two faces and when dark revelations are made, Cruella's machiavellian face wins out.

Cruella is a deliciously eccentric film. I was afraid at the beginning that the film would be completely ridiculous. But the film gets back on track and we let ourselves be won over by the whirlwind of Cruella embodied by Emma Stone with panache. Forget the villain of the cartoon, Cruella is not a real villain: she is machiavellian, a little (a lot) crazy, inflamed but above all she is an ingenious young woman shaped by her sufferings. The real villain of this movie is actually the Baroness who ultimately comes closer to the level of villainy of the cartoon's Cruella. Baroness played by Emma Thompson who is absolutely brilliant in this role. The two women face each other in a duel that is reminiscent of that of the Devil wears Prada but in a whacky and supercharged direction. The soundtrack is perfect. Cruella is a visual piece of art, completely crazy and cheerful. Not a great movie but a show worth it if only for its extraordinary costumes. A film that does not lack style.