SYNOPSIS
Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l’imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice. Bientôt livré à lui-même dans la ville fabuleuse, le jeune homme va découvrir les coulisses d’un monde voué à la loi du profit et des faux-semblants. Une comédie humaine où tout s’achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes. Il va aimer, il va souffrir, et survivre à ses illusions.
CE QUE J'EN AI PENSE
Inspiré du livre éponyme de Balzac, Illusions perdues raconte l'histoire d'un jeune ambitieux qui se fait surnommer Lucien de Rubempré. Je n'ai pas lu le roman mais le film m'a donné envie de me plonger dans l'œuvre littéraire. Le personnage principal m'a irritée : ce jeune naïf et rêveur qui veut jouer dans la cour des grands mais se laisse enivrer par les plaisirs, la richesse et la gloire. Sa relation avec sa protectrice m'a beaucoup fait penser à la liaison de Mme Bovary ou à celle d'Anna Karénine, ces femmes mariées insatisfaites qui cherchent à colorer leur existence en s'oubliant dans une relation avec un jeune premier. Ce genre de relation ne m'inspire guère que de l'ennui voire de l'irritation. Néanmoins, la vraie histoire de ce film c'est le portrait de la société parisienne du XIXème siècle qui est tout à fait fascinant. Illusions perdues dépeint la société de l'époque avec une ironie mordante. La presse est représentée comme un véritable commerce, chaque article est vendu aux enchères et le peuple boit et absorbe l'opinion qui lui est servie. Ici et là, le film fait écho à notre société actuelle ce qui le rend d'autant plus intelligent et parlant. Une satire dynamique et astucieuse qui vaut le coup d'œil.
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