Anora réalisé par / directed by Sean Baker

SYNOPSIS

Le fils d'un riche oligarque russe s'entiche d'une prostituée. Il décide de l'épouser et sème ainsi une sacrée pagaille. 

CE QUE J'EN AI PENSE

En allant regarder ce film, je me doutais que je n'allais pas aimer. Sur les quatre dernières années, les films primés à Cannes m'ont profondément déplu. Anora ne fait pas exception. Pour commencer, la thématique du film manque d'originalité. Il m'a semblé qu'on avait mélangé du sexe, de la luxure et de l'argent pour appâter la foule. Le scénario de la prostituée dont le destin est transformé par sa rencontre avec un homme riche qui lui promet une vie de conte de fées n'est pas nouveau. Mais, si dans Pretty Woman, on obtient une comédie romantique charmante ; ici, on tombe dans une version crue et grotesque. Introduire une famille russe richissime avec un côté mafieux m'a semblé très caricatural. Il y a ainsi un côté très américain avec la brute au grand cœur, la rébellion de la prostituée pour essayer de contrebalancer l'épaisseur de vice, le brouillard de drogue et de nouveau riche. Ce film m'a paru complètement ridicule et je n'ai pas du tout été sensible à l'humour de ce film qui m'a plus affligée qu'autre chose. De plus, des longueurs sont à déplorer et je me suis souvent ennuyée. Il n'y a que la performance de Mikey Madison que je salue et la scène de la fin qui m'a parue bien pensée. Finalement, Anora m'a laissée désabusée par notre société devant le succès que le film a remporté. 

SYNOPSIS

The son of a wealthy Russian oligarch becomes infatuated with a prostitute. He decides to marry her, causing quite a stir. 

MY THOUGHTS

When I went to watch this film, I suspected that I wasn't going to like it. Over the last four years, the films that have won awards at Cannes have deeply displeased me. Anora is no exception. To begin with, the film's theme lacks originality. It seemed to me that sex, lust and money had been mixed together to bait the crowd. The scenario of the prostitute whose destiny is transformed by her meeting a rich man who promises her a fairytale life is nothing new. But if Pretty Woman was a charming romantic comedy, this is a crude and grotesque version of it. Introducing a wealthy Mafiaesque Russian family seemed very caricatural to me. There's a very American feel to it, with the big-hearted bully, the rebellious prostitute trying to counterbalance the thick vice, the fog of drugs of newcomers. This film struck me as completely ridiculous and I wasn't at all susceptible to the humour in this film. What's more, the film is drown-out and I was often bored. Mikey Madison's performance and the end scene are the only things I can pay tribute to as quite well done. In the end, Anora left me disillusioned with our society in the face of the film's success.