RESUME
1838, Nord de l’Angleterre. Fille de gardien de phare, Grace Darling est heureuse et ne veut pour rien au monde quitter le phare de Longstone. Lorsque son père et elle sauvent des victimes d’un naufrage, Grace devient malgré elle une véritable héroïne à travers toute l’Angleterre. Un jour, un peintre est mandaté pour faire son portrait et tombe sous son charme… Un siècle plus tard, la jeune Matilda Emmerson tombe enceinte. Elle est alors envoyée auprès de Harriet, une gardienne de phare, jusqu’à ce que son bébé naisse. Lorsque la jeune femme tombe par hasard sur un portrait inachevé, elle comprend que sa famille lui cache un lourd secret… Alors qu’elles vivent à cent ans d’écart, ces deux femmes, partageant le même courage que leur inspire l’amour, se retrouveront liées pour toujours.
CE QUE J'EN AI PENSE
La première moitié du livre m'a déçue. Je n'ai pas été passionnée. L'entrée en matière me semblait lente, peu palpitante. J'attendais des développements des personnages. Enfin dans la seconde moitié du livre, et même plutôt dans le dernier tiers, j'ai enfin eu ce que j'attendais. Riche en rebondissements, la fin de ce livre est poignante. J'en ai pleuré. Etonnamment, j'ai été bien plus touchée par la partie entièrement fictive de ce roman qu'est l'histoire de Matilda Emmerson qui serait une lointaine descendante d'une femme, sauvée d'un naufrage par Grace Darling, ces deux dernières femmes ayant bel et bien existé. Je me suis beaucoup plus attachée au personnage de Matilda qu'à celui de Grace. Pourtant, c'est Grace la véritable héroïne historique. Mais dans ce roman, on découvre la simplicité de cette femme qui n'a fait que son devoir. D'ailleurs se pose la question des raisons de la célébrité de cette femme ? En effet, Grace Darling a suscité l'admiration voire la fascination alors même que le rôle de son père, parti prenante du sauvetage est minimisé parce qu'il est un homme et qu'elle est une femme et qu'une femme n'est pas censée être capable de faire ce qu'elle a fait semble-t-il. Dans La légende de Grace Darling, Hazel Gaynor nous dépeint une jeune femme douce, dévouée, humble et dont le sens du devoir la conduit à cet acte de bravoure. Elle est loin de l'archétype de la superhéroïne et ne se considère pas comme telle. L'intrigue amoureuse entre Grace et George m'a parue faible et quelque peu décevante. Par contre, j'ai été beaucoup plus intéressée par les personnages de Matilda et d'Harriet, deux femmes qui ont les pieds sur terre et qui doivent faire face à la réalité.
Quant à l'écriture, elle est fluide, facile à lire avec des belles images.
Finalement, ce qui m'a plu dans ce roman c'est le fait qu'il parle de femmes indépendantes qui affrontent le quotidien avec constance et persévérance et qui n'ont pas besoin d'hommes. La fin à elle seule, bouleversante, vaut la lecture.
Quant à l'écriture, elle est fluide, facile à lire avec des belles images.
Finalement, ce qui m'a plu dans ce roman c'est le fait qu'il parle de femmes indépendantes qui affrontent le quotidien avec constance et persévérance et qui n'ont pas besoin d'hommes. La fin à elle seule, bouleversante, vaut la lecture.
SUMMARY
1838: Norhumberland, England. Longstone Lighthouse on the Farne Islands has been Grace Darling's home for all of her twenty-two years. When she and her father rescue shipwreck survivors in a furious storm, Grace becomes celebrated throughout England, the subject of poems, ballads, and plays. But far more precious than her unsought fame is the friendship that develops bewteen Grace and a visiting artist. Just as George Emmerson captures Grace with his brushes, she in turn captures his heart.
1938: Newport, Rhode Island. Nineteen-years-old and pregnant, Matilda Emmerson has been sent away from Ireland in disgrace. She is to stay with Harriet, a reclusive relative and assistant lighthouse keeper until her baby is born. A discarded, half-finished portrait opens a window into Matilda's family history. As a deadly hurricane approaches, two women, living a century apart, will be linked forever by their instinctive acts of courage and love.
1938: Newport, Rhode Island. Nineteen-years-old and pregnant, Matilda Emmerson has been sent away from Ireland in disgrace. She is to stay with Harriet, a reclusive relative and assistant lighthouse keeper until her baby is born. A discarded, half-finished portrait opens a window into Matilda's family history. As a deadly hurricane approaches, two women, living a century apart, will be linked forever by their instinctive acts of courage and love.
MY THOUGHTS
The first half of the book disappointed me. I wasn't passionate at all. The beginning felt slow, not very exciting. I was expecting character's developments. Finally in the second half of the book, and especially in the last third, I finally got what I wanted. Rich in plot twists, the end of this novel is deeply moving. It made me cry. Surprisingly, I was far more touched by the part of the book that's completely fictive which is the story of Matilda Emmerson who would be a distant relative of a woman who was saved from drowning by Grace Darling. These last two women did exist. I got attached to the character of Matilda contrary to Grace's. And yet, it's Grace the historic heroin. But in this novel, we discover the simplicity of a woman who only did here duty. For that matter, we can ask why she became famous? Indeed, Grace Darling was admired and fascinated everyone in England while the role her father played in the rescue was minimized because he is a man and she is a woman and it seems a woman is not supposed to do what she did. In The Lighthouse Keeper's daughter, Hazel Gaynor tells us about a young devoted humble woman with a great sense of duty that lead her to this bravery action. And she doesn't seem nor feel like a superheroin. The love story between Grace and George seemed weak to me and quite disappointing. However, I was far more interested by the characters of Matilda and Harriet, two pragmatic women who face the hard reality.
About the writing, it's fluid, easy to read, with beautiful metaphors.
In the end, what I liked about this novel is that it tells us the story of independent women who fight for what they love with constance and perseverance and without depending on men. The end, very overwhelming, really really worths it.
About the writing, it's fluid, easy to read, with beautiful metaphors.
In the end, what I liked about this novel is that it tells us the story of independent women who fight for what they love with constance and perseverance and without depending on men. The end, very overwhelming, really really worths it.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire