CRITIQUE
A la croisée entre Jane Austen et Gossip Girl, Bridgerton nous transporte au début du XIXème siècle. Daphné Bridgerton fait son entrée dans le monde. Après sa présentation à la reine, elle enchaîne les bals en quête d'un bon parti. Elle imagine alors un stratagème avec le Duc de Hastings : il feindra d'être épris d'elle afin d'attirer l'attention d'autres prétendants et de libérer le Duc de celle des mères en quête d'un mari pour leurs filles. Leur fausse idylle est scrutée de près par la mystérieuse Lady Whistledown qui semble tout connaître des potins de la ville et publie chaque jour un papier lu avec avidité par la belle société londonienne.
Bridgerton nous dépeint la haute société de l'époque avec ses contraintes socio-économiques qui obligent les jeunes filles à rivaliser de beauté et de bonnes manières afin de se trouver un mari qui leur offrira un mode de vie confortable. L'honneur et la vertu sont les valeurs maîtresses de cette période. Shonda Rhimes et Chris Van Dusen mêlent à cette série d'époque, des éléments modernes introduisant notamment une diversité ethnique avec une reine et des membres de la noblesse de couleur. La musique également est un savant mélange d'ancien et de contemporain avec des reprises de chansons de Taylor Swift ou d'Ariana Grande par des instruments de l'époque. La pop se retrouve dans les costumes aux couleurs acidulées. Néanmoins, sous ses allures de comédie burlesque, Bridgerton fait la lumière sur les carcans étouffant les femmes de l'époque et n'hésite pas à aborder des sujets tels que l'éducation sexuelle ou encore les règles.
Enfin, la romance entre le sulfureux Duc Simon Basset et l'ingénue Daphné Bridgerton fait des étincelles, apportant un ingrédient supplémentaire et non des moindres à ce cocktail jouissif et addictif qu'est Bridgerton.
Ainsi, Bridgerton se déguste comme un bonbon à l'emballage flashy mais aux saveurs subtiles. Une petite pépite drôle et captivante.
REVIEW
At the crossroads between Jane Austen and Gossip Girl, Bridgerton takes us to the beginning of the 19th century. Daphne Bridgerton makes her debut. After her presentation to the queen, she goes on balls in search of a good match. She then imagines a stratagem with the Duke of Hastings: he will pretend to be in love with her in order to attract the attention of other suitors and free the Duke from that of mothers in search of a husband for their daughters. Their false romance is closely scrutinized by the mysterious Lady Whistledown, who seems to know everything about the city's gossip and publishes every day a paper read with avidity by the London society.
Bridgerton portrays us the high society of the time with its socio-economic constraints which force young girls to compete in beauty and good manners in order to find a husband who will offer them a comfortable way of life. Honor and virtue are the hallmarks of this period. Shonda Rhimes and Chris Van Dusen mix this period series with modern elements including a refreshing ethnic diversity with a queen and members of the nobility of color. The music is also a clever mix of old and new with covers of songs by Taylor Swift or Ariana Grande by period instruments. The pop is also found in the costumes with bright colors. Nevertheless, under its allure of frivolous comedy, Bridgerton sheds light on the shackles stifling women of the time and does not hesitate to tackle subjects such as sex education or menstruations.
Finally, the romance between the sulphurous Duke Simon Basset and the ingenuous Daphné Bridgerton makes sparks, bringing an additional ingredient and not the least to this enjoyable and addictive cocktail that is Bridgerton.
Thus, Bridgerton tastes like a candy with a flashy packaging but subtle flavors. A funny and captivating little show.
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