RESUME
Une jeune femme raconte son voyage à Tokyo avec sa mère. Au rythme du séjour et des balades sous la pluie automnale, des dîners en tête-à-tête et des musées, le lecteur explore par petites touches ce qui lie ces deux femmes immergées dans un pays à la fois étranger et familier pour elles – en raison des origines hongkongaise de la famille. Alors que la narratrice cherche, à travers ce voyage, à recréer une intimité perdue au début de l’âge adulte, chaque discussion semble pourtant être une occasion manquée de se retrouver…
Mais cette déambulation japonaise est également une plongée dans les pensées de la narratrice, où l’on croise sa sœur devenue mère, son fiancé, une professeure qui a changé son rapport à la littérature ou encore un oncle vendeur d’oiseaux. La mémoire se perd pourtant, et les souvenirs brumeux sont autant des repentirs que la narratrice recouvre délicatement de couleurs et de vernis. Sans doute le prix à payer pour ne pas tout perdre et préserver quelque chose du passé.
CE QUE J'EN AI PENSE
Pendant tout le roman, j'étais tendue. J'étais persuadée que cela allait mal se terminer. J'envisageais des retournements de situation dramatiques. Il n'en a rien été. Ce roman reste aussi plat du début à la fin. Du Japon, on en découvre peu. Il ne s'agit certainement pas de littérature de voyage. Pourtant, cela aurait peut-être pu sauver l'intrigue. Pour qu'il neige est vendu comme un roman développant la relation mère-fille. Mais en réalité, les interactions entre mère et fille sont peu détaillées, les émotions entre elles peu développées. La narratrice raconte des faits et a tendance à digresser sur des conversations qu'elle aurait eu. Le tout est raconté de façon très neutre. Cela manque de sentiment et d'intimité. Cela manque de but aussi. Pour qu'il neige échoue à nous toucher. Il m'a semblé fade et oubliable. Dommage car le résumé était prometteur.
SUMMARY
A mother and daughter travel from abroad to meet in Tokyo: they walk along the canals through the autumn evenings, escape the typhoon rains, share meals in small cafes and restaurants, and visit galleries to see some of the city's most radical modern art. All the while, they talk: about the weather, horoscopes, clothes, and objects, about family, distance, and memory. But uncertainties abound. Who is really speaking here - is it only the daughter? And what is the real reason behind this elliptical, perhaps even spectral journey? At once a careful reckoning and an elegy, Cold Enough for Snow questions whether any of us speak a common language, which dimensions can contain love, and what claim we have to truly know another's inner world.
MY THOUGHTS
Throughout the novel, I was tense. I was convinced it was going to end badly. I envisaged several dramatic turn of events. Nothing of the sort happened. The novel is flat from beginning to end. We discover very little about Japan. This is certainly not travel literature. Yet this could perhaps have saved the plot. Cold Enough For Snow is sold as a novel developing the mother-daughter relationship. But in reality, the interactions between mother and daughter are not very detailed, and the emotions between them are not very well developed. The narrator recounts facts and tends to digress into conversations she may have had. The whole story is told in a very neutral way. It lacks feeling and intimacy. It also lacks purpose. So it fails to touch us. I found it bland and forgettable. It's a shame, because the summary was promising.
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