CRITIQUE : Annihilation, réalisé par Alex Garland
Film de science-fiction Netflix, Annihilation est également un thriller à l'atmosphère très anxiogène. Dès le début, ce film est sombre alors même que l'on nous présente le personnage principal, Lena, une biologiste et professeure d'université ancienne militaire dont le mari également militaire a disparu. Lorsque son époux revient, il n'est plus le même et tombe gravement malade. Lena découvre alors le lieu où son mari avait été envoyé : des terres recouvertes par un phénomène étrange venu de l'espace dont les limites ressemblent à des parois liquides miroitantes. Ce phénomène s'étend et ce qui y entre n'en ressort pas. Afin d'essayer de comprendre ce qui est arrivé à son mari, Lena ainsi qu'une troupe de femmes va pénétrer à l'intérieur du miroitement.
Au sein de ce phénomène, elles découvrent que les règles de la nature telles qu'on les connaît n'ont plus cours : le vivant est en constante mutation, rapide et anarchique. J'ai trouvé l'idée particulièrement intéressante. Tout devient possible, il n'y a plus de limite à la création. Ce nouveau monde recèle à la fois des beautés somptueuses et des monstruosités. C'est un lieu fascinant et dangereux. Les cinq femmes se retrouvent menacées par les créatures qui peuplent ce lieu mais aussi par elles-mêmes car soumises elles-aussi à ce phénomène de mutation perpétuelle.
Les deux premiers tiers d'Annihilation sont tout à fait palpitants, le suspense est haletant, les questions soulevées par ce phénomène extraterrestre intéressantes et l'on est suspendu aux images, observant avec anxiété, Lena et les autres femmes évoluer dans cet environnement hostile. La psychologie des personnages est intéressante aussi car qu'est-ce qui peut pousser une femme à entreprendre un tel voyage dont l'issue fatale est presque certaine ? Chacune a son histoire et chacune répond différemment au danger. Ainsi on s'attache à ce commando féminin.
Cependant à partir d'un certain moment, le film perd son sens. Tout à coup, l'histoire fait un saut dans le futur et on ne nous explique rien de ce qu'il s'est passé entre-temps. On assiste alors à une scène délirante où Lena se retrouve confrontée à un être énigmatique qui se métamorphose et l'imite. La biologiste se retrouve alors engagée dans un ballet mortel avec cette créature. Puis l'on arrive à la fin du film sans comprendre ce qu'il s'est passé, sans que l'on ait eu de réponses à nos questions sur ce qu'était la nature exacte de ce phénomène, sur la raison de son arrivée et de son extension sur Terre, sur ce qui est arrivé aux personnages. La fin d'Annihilation m'a semblée complètement bâclée et hallucinatoire. J'ai donc été extrêmement déçue par ce film qui avait pourtant bien commencé.
Au sein de ce phénomène, elles découvrent que les règles de la nature telles qu'on les connaît n'ont plus cours : le vivant est en constante mutation, rapide et anarchique. J'ai trouvé l'idée particulièrement intéressante. Tout devient possible, il n'y a plus de limite à la création. Ce nouveau monde recèle à la fois des beautés somptueuses et des monstruosités. C'est un lieu fascinant et dangereux. Les cinq femmes se retrouvent menacées par les créatures qui peuplent ce lieu mais aussi par elles-mêmes car soumises elles-aussi à ce phénomène de mutation perpétuelle.
Les deux premiers tiers d'Annihilation sont tout à fait palpitants, le suspense est haletant, les questions soulevées par ce phénomène extraterrestre intéressantes et l'on est suspendu aux images, observant avec anxiété, Lena et les autres femmes évoluer dans cet environnement hostile. La psychologie des personnages est intéressante aussi car qu'est-ce qui peut pousser une femme à entreprendre un tel voyage dont l'issue fatale est presque certaine ? Chacune a son histoire et chacune répond différemment au danger. Ainsi on s'attache à ce commando féminin.
Cependant à partir d'un certain moment, le film perd son sens. Tout à coup, l'histoire fait un saut dans le futur et on ne nous explique rien de ce qu'il s'est passé entre-temps. On assiste alors à une scène délirante où Lena se retrouve confrontée à un être énigmatique qui se métamorphose et l'imite. La biologiste se retrouve alors engagée dans un ballet mortel avec cette créature. Puis l'on arrive à la fin du film sans comprendre ce qu'il s'est passé, sans que l'on ait eu de réponses à nos questions sur ce qu'était la nature exacte de ce phénomène, sur la raison de son arrivée et de son extension sur Terre, sur ce qui est arrivé aux personnages. La fin d'Annihilation m'a semblée complètement bâclée et hallucinatoire. J'ai donc été extrêmement déçue par ce film qui avait pourtant bien commencé.
REVIEW Annihilation directed by Alex Garland
A science-fiction film on Netflix, Annihilation is also a thriller with a very anxiety-provoking atmosphere. From the very beginning when the main character is introduced, this film is dark. We meet Lena, a biologist and university lecturer, former military whose husband, also a military, disappeared while he was on a mission. When he gets back, he's not the same and he gets seriously ill. Lena finds out where he was sent: lands covered by a strange phenomenon which came from space and whose limits looks like shimmering liquid walls. This phenomenon expands and what enters doesn't get out. Trying to figure out what happened to her husband, Lena and a troop of women get inside the shimmer.
Inside this phenomenon, they discover the rules of nature as we know them do not prevail anymore: everything is mutating, fast and anarchically. I found this idea particularly interesting. There is no bound to creation. This new world conceals sumptuous beauties but also monstruosities. It's both a fascinating and dangerous location. The five women are threatened by the creatures living there but also by themselves as they too are submitted to this phenomenon of perpetual mutation.
The two first thirds of Annihilation are thrilling, the suspense is heart-stopping, the questions raised by this extraterrestrial phenomenon are interesting and we are hooked by the pictures, anxiously watching at Lena and the other women operating in this hostile environment. The psychology of the characters is also interesting: what whould make a woman get on a deathly and unpredictable trip like this? Each of them has a story and has a unique response to danger. So we get quite attached to this female commando.
Nevertheless, at a certain moment, the film looses its significance. Suddenly, the story jumps in the future and nothing is explained. We then witness a delirious scene where Lena faces an egnimatic being which metamorphoses looking exactly like her. The biologist finds herself engaged in a deathly ballet with this creature. Then, we get to the end of the film without understanding what happened exactly, without getting answers on what was this phenomenon, why did it arrive and expand on Earth, what happened to the characters. The end of Annihilation seemed completely rushed and hallucinatory. I was therefore very disappointed by this film although it began well.
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