RESUME
Perséphone n'est la déesse du printemps qu'en titre. Depuis qu'elle est toute petite, les fleurs se ratatinent à son contact. Après s'être installée à New Athens, elle espérait mener une vie discrète, dans la peau d'une journaliste mortelle. Tout change lorsqu'elle s'assied dans une boîte de nuit clandestine pour jouer une partie de cartes avec un étranger hypnotique et mystérieux. Hadès, le dieu des morts, a bâti un empire du jeu dans le monde des mortels et ses paris favoris sont réputés impossibles. Mais rien ne l'a jamais intrigué autant que la déesse qui lui offre une aubaine laquelle il ne peut résister. Après sa rencontre avec Hadès, Perséphone se retrouve liée par un contrat avec le Dieu des morts, et ses conditions sont impossibles : Perséphone doit créer la vie dans le monde souterrain ou perdre sa liberté à jamais. Le pari ne se limite cependant pas à exposer l'échec de Perséphone en tant que déesse. Alors qu'elle s'efforce de semer les graines de sa liberté, son amour pour le Dieu des ténèbres grandit - un amour à la fois envoutant et interdit.
CE QUE J'EN AI PENSE
Ce roman était prometteur. Une revisite contemporaine du mythe d'Hadès et Perséphone semblait attirante. Malheureusement, j'ai trouvé qu'on tombait dans le fantasme de la romance entre le bad boy puissant et la jeune fille naïve. Ce roman encourage à mon sens les relations toxiques et c'est pour cela que je ne l'ai pas aimé. Hadès manipule Perséphone et le livre semble tenter de justifier la pertinence de leur histoire par le destin ou en essayant de donner à Perséphone une emprise sur le Dieu des morts mais qui est clairement illusoire. C'est dommage car il y a là le potentiel pour une très belle écriture. On sent la capacité de Scarlett St. Clair à manier les mots pour créer des ambiances mais cette qualité d'écriture a été mise de côté au profit du point de vue de Perséphone, celui d'une jeune femme au regard candide. J'ai donc été déçue par ce livre qui avait un haut potentiel mais où le talent de l'écrivaine se retrouve bridé par la passion malsaine entre le machiavélique Hadès et l'ingénue Perséphone quand bien même on essaie de montrer la bonté cachée du Dieu des Enfers et les tentatives de rébellion de la Déesse du Printemps. A touch of darkness tombe malheureusement dans le cliché et c'est bien dommage.
SUMMARY
Persephone is the Goddess of Spring by title only. The truth is, since she was a little girl, flowers have shriveled at her touch. After moving to New Athens, she hopes to lead an unassuming life disguised as a mortal journalist.
Hades, God of the Dead, has built a gambling empire in the mortal world and his favorite bets are rumored to be impossible.
After a chance encounter with Hades, Persephone finds herself in a contract with the God of the Dead and the terms are impossible: Persephone must create life in the Underworld or lose her freedom forever.
The bet does more than expose Persephone’s failure as a Goddess, however. As she struggles to sow the seeds of her freedom, love for the God of the Dead grows—and it’s forbidden.
MY THOUGHTS
This novel was promising. A contemporary take on the myth of Hades and Persephone sounded appealing. Unfortunately, I found that it fell into the fantasy of the romance between the powerful bad boy and the naive young girl. In my opinion, this novel encourages toxic relationships, which is why I didn't like it. Hades manipulates Persephone and the book seems to try to justify the relevance of their story by fate or by trying to give Persephone a hold over the God of the Dead but this is clearly illusory. It's a shame, because there's the potential for some very fine writing here. You can feel Scarlett St. Clair's ability to use words to create atmosphere, but this quality of writing has been sidelined in favour of Persephone's point of view, that of a young woman with a candid look on the world. I was therefore disappointed by this book, which had great potential but where the writer's talent was hampered by the unhealthy passion between the Machiavellian Hades and the ingenuous Persephone, even though there is an attempt to show the hidden goodness of the God of the Underworld and the attempts at rebellion by the Goddess of Spring. Unfortunately, A Touch of Darkness falls into cliché, and that's a shame.