28/04/2025

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Blog littéraire et cinéphile d'une étudiante en médecine. Venez découvrir avec moi mes lectures et visionnages, coups de cœur ou pas. Je partage également avec vous mes voyages et quelques conseils pour étudier.
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Bonne lecture !

Literary and film blog of a med student. Discover my book and film reviews. I also share with you my trips and some advice for students.
Please feel free to comment and share my articles! It always pleases me so much.

Have a nice reading!

Dans la lande immobile / Ghost Wall - Sarah Moss


RESUME

Cet été-là, Bill a choisi pour lui-même, sa femme et sa fille adolescente, des vacances particulières. La famille va se joindre à un stage d’archéologie expérimentale. En compagnie d’un professeur d’université et de trois étudiants, il s’agit de camper dans le Nord de l’Angleterre sur un site d’habitat primitif, de se conformer au mode de vie de l’âge de fer. Car pour Bill, chauffeur de bus, autodidacte féru d’histoire, fervent nationaliste, rien de plus excitant que de comprendre et d’éprouver ce qu’ont connu ces Anglais des origines dont l’état de nature le fascine – les mâles se livrant à la chasse et à la pêche, les femelles se vouant à l’alimentaire et à l’entretien de l’abri domestique. En somme une initiation au partage premier, dont la mère et l’adolescente devront reconnaître l’évidence et mettre en pratique la discipline.

Tandis qu’au coin du feu le professeur et Bill conversent passionnément sur les mœurs et rites sacrificiels des hommes des tourbières, l’adolescente rêve d’affranchissement et de liberté. L’autre jeune femme du petit groupe, étudiante, lui en fait entrevoir les possibles. Mais en ce lieu isolé, la sévérité du père peu à peu s’imprègne d’une violence ancestrale dont les marais d’alentour recèlent la mémoire… et pourraient témoigner de l’intransigeance.

Étoile montante de la littérature britannique, Sarah Moss signe ici un roman haletant, aussi bref qu’hypnotique.

CE QUE J'EN AI PENSE

Porté par une magnifique écriture, Dans la lande immobile est un roman glaçant dans une atmosphère étouffante. Un petit groupe composé d'un professeur d'université, de trois étudiants dont une fille et d'une famille, un couple et leur fille, Silvie, remontent le temps au coeur de la campagne anglaise surchauffée par le soleil estival jusqu'à la Préhistoire. C'est Silvie qui nous raconte l'histoire de son point de vue d'adolescente. On se rend vite compte que la dynamique familiale est déséquilibrée par une figure paternelle menaçante dont l'emprise sur la mère et la fille est sournoise. Dans cet environnement hostile imposé par cet homme fasciné par ces Bretons primitifs, les faux-semblants civilisés tombent et la barbarie de l'homme fait surface. Se pose la question de la véritable évolution de l'humanité dans ce roman saisissant d'une psychologie acérée. Un roman qui prend aux tripes. 


SUMMARY

In the north of England, far from the intrusions of cities but not far from civilization, Silvie and her family are living as if they are ancient Britons, surviving by the tools and knowledge of the Iron Age.

For two weeks, the length of her father's vacation, they join an anthropology course set to reenact life in simpler times. They are surrounded by forests of birch and rowan; they make stew from foraged roots and hunted rabbit. The students are fulfilling their coursework; Silvie's father is fulfilling his lifelong obsession. He has raised her on stories of early man, taken her to witness rare artifacts, recounted time and again their rituals and beliefs—particularly their sacrifices to the bog. Mixing with the students, Silvie begins to see, hear, and imagine another kind of life, one that might include going to university, traveling beyond England, choosing her own clothes and food, speaking her mind.

The ancient Britons built ghost walls to ward off enemy invaders, rude barricades of stakes topped with ancestral skulls. When the group builds one of their own, they find a spiritual connection to the past. What comes next but human sacrifice?

A story at once mythic and strikingly timely, Sarah Moss's Ghost Wall urges us to wonder how far we have come from the "primitive minds" of our ancestors.

MY THOUGHTS

Ghost wall is a chilling novel set in a stifling atmosphere. A small group consisting of a university professor, three students, one of whom is a girl, and a family - a couple and their daughter, Silvie - travel back in time to the heart of the English countryside, overheated by the summer sun, to prehistoric times. Silvie tells the story from her teenage point of view. We soon realise that the family dynamic is unbalanced by a threatening father figure whose hold over mother and daughter is devious. In this hostile environment imposed by a man fascinated by these primitive Bretons, civilised pretences fall away and the barbarity of man surfaces. The question of humanity's true evolution is raised in this gripping novel of sharp psychology. A novel that grips the heart.


21/04/2025

La jeune fille à la perle réalisé par / Girl with a Pearl Earring directed by Peter Webber


SYNOPSIS

Delft, XVIIe siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. elle s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville.


CE QUE J'EN AI PENSE

Le casting de ce film m’a épatée : Scarlett Johansson, Colin Firth, Cillian Murphy. Du très beau monde. Cependant, j’ai été un peu déçue de l’adaptation du roman de Tracy Chevalier. En effet, la beauté de l’écriture du roman toute en sensibilité, sensorialité et ambiguité se perd un peu. Bien que Scarlett Johansson ait été un excellent choix pour incarner Griet, la servante devenue muse, le jeu des acteurs m’a semblé manquer d’authenticité. Le décor faisait faux ou peut-être que le film a mal vieilli. De façon globale l’ensemble manquait de subtilité. L’histoire est intéressante mais cela je le savais déjà ayant lu le livre. La mise en images manque de profondeur. Une adaptation cinématographique largement en-dessous du livre. 


SYNOPSIS

A young peasant maid working in the house of painter Johannes Vermeer becomes his talented assistant and the model for one of his most famous works.


MY THOUGHTS

The cast of this film blew me away: Scarlett Johansson, Colin Firth, Cillian Murphy. All very fine people. However, I was a little disappointed with the adaptation of Tracy Chevalier's novel. Indeed, the beauty of the novel's writing, full of sensibility, sensoriality and ambiguous feelings, is a little lost. Although Scarlett Johansson was an excellent choice to play Griet, the maid turned muse, the overall acting seemed to lack authenticity. The set looked fake, or perhaps the film had aged badly. Overall, the film lacked subtlety. The story is interesting, but I already knew that from reading the book. The visuals lacked depth. A film adaptation that falls far short of the book. 

14/04/2025

The Safekeep - Yael Van der Wouden


RESUME

Isabel vit seule dans la maison de son enfance dans la campagne néerlandaise. Sa routine disciplinée est bousculée par l'arrivée d'une invitée indésirable : Eva, la petite amie de Louis, le frère d'Isabel. De prime abord, Eva est tout ce qu'Isabel déteste, une jeune femme superficielle et naïve que Louis jettera comme toutes les précédentes quand il se sera amouraché d'une autre femme. Quand des objets commencent à disparaître, Isabel est persuadée qu'une voleuse s'est infiltrée dans la maisonnée. Est-ce la femme de ménage ? Eva ? Dans ce roman, les apparences sont trompeuses et les relations entre les personnages bien plus complexes qu'elles ne paraissent. 

CE QUE J'EN AI PENSE

The Safekeep n'a pas encore été publié en français. Je l'ai donc lu en anglais après avoir entendu la critique dithyrambique qu'en faisait Quirine Brouwer. Ce roman débute lentement. Nous découvrons Isabel, la maison familiale où elle vit, son quotidien réglé comme du papier à musique, ses deux frères et enfin Eva. Quand cette dernière emménage le temps d'un été avec Isabel, l'atmosphère se tend. Isabel exhale un mépris non dissimulé, enrage qu'on lui impose une étrangère qui vient troubler sa tranquillité. Mais sa tranquillité n'est pas la seule chose qu'Eva va troubler. La sexualité d'Isabel jusqu'alors inexistante va bourgeonner. La jeune femme découvre des sentiments qu'elle n'a jamais connus jusqu'à présent. L'histoire aurait pu en rester là : un récit saphique dans une époque encore traditionnelle avec l'ombre du frère d'Isabel planant au-dessus des deux femmes. Mais c'est alors qu'en une phrase percutante, l'écrivaine introduit un retournement de situation absolument brillant que je n'avais pas vu venir. Le roman prend alors une dimension complètement différente, qui puise dans l'Histoire des Pays-Bas. Finalement, The Safekeep est un livre très intelligent qui se dévore. Une excellente surprise.  

SUMMARY

An exhilarating, twisted tale of desire, suspicion, and obsession between two women staying in the same house in the Dutch countryside during the summer of 1961—a powerful exploration of the legacy of WWII and the darker parts of our collective past.
A house is a precious thing...
It is 1961 and the rural Dutch province of Overijssel is quiet. Bomb craters have been filled, buildings reconstructed, and the war is truly over. Living alone in her late mother’s country home, Isabel knows her life is as it should be—led by routine and discipline. But all is upended when her brother Louis brings his graceless new girlfriend Eva, leaving her at Isabel’s doorstep as a guest, to stay for the season.
Eva is Isabel’s antithesis: she sleeps late, walks loudly through the house, and touches things she shouldn’t. In response, Isabel develops a fury-fueled obsession, and when things start disappearing around the house—a spoon, a knife, a bowl—Isabel’s suspicions begin to spiral. In the sweltering peak of summer, Isabel’s paranoia gives way to infatuation—leading to a discovery that unravels all Isabel has ever known. The war might not be well and truly over after all, and neither Eva—nor the house in which they live—are what they seem.
Mysterious, sophisticated, sensual, and infused with intrigue, atmosphere, and sex, The Safekeep is a brilliantly plotted and provocative debut novel you won’t soon forget.

MY THOUGHTS

The Safekeep gets off to a slow start. We get to know Isabel, the family home where she lives, her day-to-day routine, her two brothers and finally Eva. When Eva moves in with Isabel for the summer, the atmosphere becomes tense. Isabel exudes unconcealed contempt, enraged that a stranger has been forced upon her, disturbing her peace and quiet. But Eva's tranquillity isn't the only thing the newcomer is going to disturb. Isabel's previously non-existent sexuality is about to blossom. The young woman discovers feelings she has never known before. The story could have left it at that: a Sapphic tale set in a still traditional era, with the shadow of Isabel's brother hanging over the two women. But then, in one powerful sentence, the author introduces an absolutely brilliant plot twist that I hadn't seen coming. The novel then takes on a completely different dimension, drawing on the history of the Netherlands. I can't say anymore without spoiling all the fun for you. So I'll stop here. All in all, The Safekeep is a highly intelligent book that is a joy to devour. An excellent surprise.  

31/03/2025

Eden - Audur Ava Olafsdottir

RESUME

Alba voyage aux quatre coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d'extinction. De retour à Reykjavik, elle fait le compte : pour compenser son empreinte carbone, il lui faudrait planter 5 600 arbres. Ni une ni deux, elle repère un terrain de roche, de lave et de sable avec une petite maison. Rien n'est censé pousser là mais Alba y projette déjà une colonie de bouleaux. Peu à peu, elle apprivoise son jardin d'Eden. Elle s'équipe au rayon bricolage de la boulangerie, prête l'oreille à son voisin qui lutte contre un projet d'usine à glaçons, et s'attache à un jeune réfugié prêt à absorber tout le dictionnaire.

CE QUE J'EN AI PENSE

C'est la première fois que je suis déçue par un roman d'Audur Ava Olafsdottir. J'avais adoré tous les romans de cette écrivaine jusqu'à présent mais je n'ai pas été conquise par Eden. Nous vivons l'histoire à travers le regard de la narratrice, Alba. Néanmoins ce point de vue m'a semblé étrangement impersonnel. Même si c'est Alba qui nous raconte l'histoire, ses opinions et sentiments restent obscurs. Cela pourrait être un exercice intéressant où le lecteur peut invoquer ses propres émotions. Mais j'ai trouvé qu'il y avait trop peu de matière à travailler. La prose de l'autrice qui habituellement me fascine par sa poésie, son goût pour souligner des détails du quotidien qui apparaissent sous un jour plus beau m'a semblée ici fade. Je ne peux pas dire que c'est un mauvais roman. Mais ce n'est pas un excellent roman. En fait, le problème est que je n'ai pas ressenti grand chose lors de cette lecture. Peut-être ai-je été également limitée par le fait qu'Eden attache beaucoup d'importance à la langue : Alba étant linguiste, elle s'arrête souvent sur des mots qui sont retranscrits en islandais dans le texte et traduits mais il est possible qu'il ne soit pas possible avec la traduction de comprendre pourquoi ces mots résonnent particulièrement pour le personnage. J'ai ainsi eu l'impression tout du long qu'il existait une barrière infranchissable entre la narratrice et moi. Je suis clairement restée sur ma faim avec ce livre. Je n'en attendrai pas moins le suivant avec impatience et je vous recommande toujours les autres romans d'Audur Ava Olafsdottir qui ont tous été des coups de cœur pour moi. 

24/03/2025

The Grand Budapest Hotel réalisé par /directed by Wes Anderson


SYNOPSIS

Le propriétaire du Grand Budapest Hotel raconte à un écrivain de passage comment il en est arrivé à posséder cet autrefois prestigieux et luxueux établissement. Débute alors le récit d'une aventure aux ingrédients digne d'un roman policier : meurtre, complot, vol de tableau, prisonnier en fuite... 


CE QUE J'EN AI PENSE

Ce film est une petite pépite. L'atmosphère est superbe notamment avec ce décor d'hôtel de luxe suranné qui n'est pas sans évoquer une version plus rose de l'Overlook. Par ailleurs, pour être passée il y a peu à Karlovy Vary, la façade de l'hôtel m'a fait penser aux magnifiques bâtisses de cette ville tchèque.
The Grand Budapest Hotel bénéficie également d'un casting de première classe : Jude Law, Saoirse Ronan, Tilda Swinton et surtout Ralph Fiennes qui nous livre une performance géniale. Le scénario n'est pas le plus original mais c'est la façon de le raconter qui est fabuleuse. Wes Anderson nous embarque dans un film fantaisiste aux allures théâtrales, à la fois comique et dramatique. C'est drôle, c'est touchant, c'est beau. On y ressent beaucoup de nostalgie pour un faste passé. En effet, The Grand Budapest Hotel, c'est aussi le récit d'une époque révolue. 
Finalement, ce film nous fait passer un merveilleux moment de divertissement avec sa construction originale, d'excellents acteurs et un décor fantastique. 


SYNOPSIS

The owner of the Grand Budapest Hotel tells a visiting writer how he came to own this once prestigious and luxurious establishment. This is the beginning of an adventure with all the ingredients of a detective story: murder, conspiracy, theft of a painting, escaped prisoner...


MY THOUGHTS

This film is a little piece of art. The atmosphere is superb, particularly the old-fashioned luxury hotel décor, which is reminiscent of a pinker version of the Overlook. What's more, having recently been in Karlovy Vary, the hotel's façade reminded me of the magnificent buildings in this Czech town.
The Grand Budapest Hotel also boasts a first-class cast: Jude Law, Saoirse Ronan, Tilda Swinton and above all Ralph Fiennes, who delivers a brilliant performance. The script isn't the most original, but it's the way it's told that's fabulous. Wes Anderson takes us on a whimsical, theatrical film that is both comic and dramatic. It's funny, it's touching, it's beautiful. And it's full of nostalgia for a bygone era. Indeed, The Grand Budapest Hotel is also the story of a lost time.
All in all, this film is a marvellous piece of entertainment, with its original construction, excellent actors and fantastic setting. 

17/03/2025

Pour qu'il neige / Cold Enough For Snow - Jessica Au


RESUME

Une jeune femme raconte son voyage à Tokyo avec sa mère. Au rythme du séjour et des balades sous la pluie automnale, des dîners en tête-à-tête et des musées, le lecteur explore par petites touches ce qui lie ces deux femmes immergées dans un pays à la fois étranger et familier pour elles – en raison des origines hongkongaise de la famille. Alors que la narratrice cherche, à travers ce voyage, à recréer une intimité perdue au début de l’âge adulte, chaque discussion semble pourtant être une occasion manquée de se retrouver…

Mais cette déambulation japonaise est également une plongée dans les pensées de la narratrice, où l’on croise sa sœur devenue mère, son fiancé, une professeure qui a changé son rapport à la littérature ou encore un oncle vendeur d’oiseaux. La mémoire se perd pourtant, et les souvenirs brumeux sont autant des repentirs que la narratrice recouvre délicatement de couleurs et de vernis. Sans doute le prix à payer pour ne pas tout perdre et préserver quelque chose du passé.

CE QUE J'EN AI PENSE

Pendant tout le roman, j'étais tendue. J'étais persuadée que cela allait mal se terminer. J'envisageais des retournements de situation dramatiques. Il n'en a rien été. Ce roman reste aussi plat du début à la fin. Du Japon, on en découvre peu. Il ne s'agit certainement pas de littérature de voyage. Pourtant, cela aurait peut-être pu sauver l'intrigue. Pour qu'il neige est vendu comme un roman développant la relation mère-fille. Mais en réalité, les interactions entre mère et fille sont peu détaillées, les émotions entre elles peu développées. La narratrice raconte des faits et a tendance à digresser sur des conversations qu'elle aurait eu. Le tout est raconté de façon très neutre. Cela manque de sentiment et d'intimité. Cela manque de but aussi. Pour qu'il neige échoue à nous toucher. Il m'a semblé fade et oubliable. Dommage car le résumé était prometteur. 


SUMMARY

A mother and daughter travel from abroad to meet in Tokyo: they walk along the canals through the autumn evenings, escape the typhoon rains, share meals in small cafes and restaurants, and visit galleries to see some of the city's most radical modern art. All the while, they talk: about the weather, horoscopes, clothes, and objects, about family, distance, and memory. But uncertainties abound. Who is really speaking here - is it only the daughter? And what is the real reason behind this elliptical, perhaps even spectral journey? At once a careful reckoning and an elegy, Cold Enough for Snow questions whether any of us speak a common language, which dimensions can contain love, and what claim we have to truly know another's inner world.

MY THOUGHTS

Throughout the novel, I was tense. I was convinced it was going to end badly. I envisaged several dramatic turn of events. Nothing of the sort happened. The novel is flat from beginning to end. We discover very little about Japan. This is certainly not travel literature. Yet this could perhaps have saved the plot. Cold Enough For Snow is sold as a novel developing the mother-daughter relationship. But in reality, the interactions between mother and daughter are not very detailed, and the emotions between them are not very well developed. The narrator recounts facts and tends to digress into conversations she may have had. The whole story is told in a very neutral way. It lacks feeling and intimacy. It also lacks purpose. So it fails to touch us. I found it bland and forgettable. It's a shame, because the summary was promising.